Interdiction de cracher

Publié le par maryline et stéphane

>>> un premier pas au nord, nous esperons les mêmes dispositions au sud

L'interdiction de cracher n'est pas répendu. Les J.O. ne passant malheureusement pas par Shenzhen, nous devrions pas voir de changement. Ici, c'est une habitude, quand un chinois ressent l'envie de cracher, il le fait, et cela peut importe où il se trouve, accompagné ou non.
En février 2007, les autorités locales de Beijing ont annoncé une lutte contre les mauvaises habitudes des Pékinois, en vue de l'ouverture des Jeux Olympiques:
«Toute personne qui crachera recevra une amende», annonce jeudi en «une» le journal en quotidien en langue anglaise Beijing Daily Messenger.

"L'immense cité de 15 millions d'habitants doit aussi s'affranchir de la propension des autochtones à laisser traîner des ordures et à leur habitude de ne pas respecter les queues.
Les dirigeants chinois ont donc décidé d'instaurer une série de mesures basées sur «la punition et la récompense» pour mettre fin à ces incivilités.
Une campagne pour des «comportements civiques» sera lancée dimanche, et sera reconduite le 11 de chaque mois. Cette journée aura pour appellation «le jour de la queue», et sa tenue le 11, ressemble au binôme 1-1, soit deux personnes qui se suivent en respectant l'alignement."
Cyberpresse.ca - 09 février 2007

Comme le précise cette article, il y a bien d'autres combats en direction d'une meilleure hygiène. Les ordures sont aussi un problème, et la mer à Shenzhen en est une terrible victime. La civilité passe aussi par le fait de faire la queue, c'est très sportif de ne pas se faire continuellement doubler, au quotidien, et puis il y a la cigarette, utilisée librement dans les restaurants, les ascenseurs et les mêmes les bus en campagne. Cette réglemantation est récemment en place chez nous, ça m'étonnerait que je la vive durant mon expatriation. Pour le reste, je garde espoir, c'est vital!

Le sujet ne date pas d'aujourd'hui, voici un extrait de China Daily, de février 2005 suite à la décision de la municipalité de Pékin de lancer une campagne anti crachas. Malheureusement, 2 ans plus tard, je ne suis pas sûre de l'évolution et je n'ai pu trouver de chiffre... c'est sûr, le sujet ne fait pas partie de la une des journaux!!

"Le fait qu'un acte personnel comme le crachat fasse l'objet d'une campagne d'une telle envergure en dit long sur sa popularité. Cette habitude est si profondément ancrée que, malgré les nombreuses initiatives mises en œuvre pour l'éradiquer, les autorités ne sont jamais parvenues à leurs fins. Le crachat, on le sait, est un besoin physiologique instinctif, mais savoir où cracher est une affaire d'éducation."

Publié dans Confidences

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